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Le cinéma d'Adnihilo
23 janvier 2008

"Les trois brigands" de Hayo Freitag

d'après le livre de Tomi Ungerer


    A la nuit tombée, la forêt est le terrain de jeu de trois brigands redoutés de tous et pillant chaque diligence osant s'y aventurer. Ce soir là pourtant, ils tomberont sur une diligence dépourvue de tout forme d'or mais d'une peite fillette ceintrée dans une robe rose qui leur fait miroiter la fortune d'un père richissime et se garde de se dire que ce père n'est plus. Bien malgré eux, ils devront adopter la petite orpheline et se trouvent dans une situation qu'ils n'avaient jamais imaginés...


    C'est vif, rigolo, frais et terriblement inventif. En adaptant au cinéma le chef d'oeuvre de Tomi Ungerer, Hayo Freitag a donné carte blanche à son imagination et le résultat est des plus réjouissant.

    "Les tois brigands" est évidemment à conseiller à un jeune public, pour qui le film est terriblement efficace, à en juger par les rires des enfants qui se trouvaient dans la salle; mais si vous avez comme beaucoup de monde lu dans votre enfance le petit roman de Tomi Ungerer, vous aussi serez ravi et retomberez en enfance le temps de l'aventure de la petite Tiffany. Et dans les instants qui suivent la fin du film, ce n'est pas seulement vos lectures successives du livre qui vous reviennent à l'esprit, mais beaucoup plus.
    Les plus accros diront que le film n'est pas fidèle et que le livre s'en trouve inéluctablement dénaturé, mais à bien y réfléchir, même s'il est plus développé (évidemment puisque le livre en lui même n'excède pas vingt ou vingt cinq pages), l'esprit si particulier des "Trois brigands" reste intact et la forme est la seule à changer, pour notre plus grand plaisir.

    Quoiqu'il en soit, "Les trois brigands" est la preuve irréfutable que lors d'une adaptation d'un livre au cinéma, il vaut mieux lire le livre aussi.

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